« 2018, bd Sainte-Beuve » : poli 1

POLI 1

« 2018, bd Sainte-Beuve »

12e ​Rencontres de la Critique et de la Culture

Boulogne-sur-Mer & environs

 

Après la flânerie et la ringardise, nous aborderons cette fois-ci une notion moins individuelle de la critique, en articulant nos réflexions sur le radical POLI.

 

​Voici le programme, d’un coup d’oeil.

En effet, la critique dont nous parlons et que nous défendons doit apprendre à quitter le quant à soi ou les chapelles réservées mais s’adresser à tous. La critique se doit d’être POLIe, c’est-à-dire qu’elle doit bien se comporter vis-à-vis du public et des créateurs. Il ne s’agit pas de faire la morale, mais simplement rappeler que la critique n’est pas une opération de jugement mais d’explication : le critique POLIt le chemin entre l’œuvre et le public, sans pour autant le censurer. Le critique POLIce, avec des arguments et des critères, sans être POLIcier, sans être un détenteur d’une vérité autoritaire et exclusive. Il ne faut pas non plus oublier la connivence intellectuelle ou sensible, ce jeu « POLIsson » avec l’art et la culture, cet humour qui relative le jugement quand il est possible. Enfin, la critique ne doit pas se destiner à des individus mais bien aider à faire sens en collectif, dans la cité, c’est-à-dire dans une vision POLItique.

Jeudi 29 mars, Ferme Beaurepaire, Boulogne-sur-Mer.

18 heures – Inauguration  :
Pour se réunir autour du poli, avec le détail des interventions et quelques intervenants…

​Un pot de l’amitié est offert par l’association çà & là et l’association Ferme Beaurepaire.

Vendredi 30 mars, Médiathèque Les Jardins du Savoir, Le Portel.

18 heures – Police d’assurance ou assurance de polar ? : Discussion : Tous les sujets que le cinéma doit au POLI – ou l’inverse, entre le polar, le serial killer, de Poirot à Norman Bates, d’Hitchcok et Truffaut… à développer ou taire poliment après le buffet.

19 heures – Buffet, offert par la Médiathèque

20 h – Cinéma : Autour de l’oeuvre de William Fridekin, créateur notamment de l’Exorciste. Par Eric Popu.

Samedi 31 mars, Conservatoire, Rue des Pipots, Boulogne-sur-Mer.

14 h – Concert : Koubestân, par Julien Lahaye et Antoine Morineau, percussions. ​​Etape de création, qui nécessitera un polissage par le public !

15 h – Conférence du musicologue Guillaume Kosmicki. La musique adoucit-elle les moeurs ? Le musicologue reviendra sur les approches de la musiques, par le goût, la critique ou l’habitude. Avec des exemples connus et inconnus, des découvertes…

 

Salle des Pipots, Rue des Pipots, Boulogne-sur-Mer.

« C'est étonnant, c'est démontant, c'est à ne pas y croire tout en voyant, que sera-ce alors pour ceux qui n'auront pas vu ? » « Partons examinons, regagnons la rue Rambuteau. On est aux barricades, des diligences renversées, d'autres voitures, on dépave, il y a des gens comme il faut, ce qui nous frappe d'avantage c'est l'ordre et l'énergie de ces travailleurs volontaires, on dirait que leur pain est au bout, c'est plus que leur pain, c'est l'honneur de ce peuple français sali par le gouvernement et puis assassiné » Pour la première fois, on suit la Révolution de 1848 heure par heure, à travers le Journal d'un étudiant qui sera garde national. Il décrit les journées de février, le suffrage universel, les clubs et les élections, les fêtes et les cérémonies, ses doutes, ses enthousiasmes, ses perplexités... et Hélène. La publication de cet important document inédit offre aux historiens une source nouvelle, à ce jour sans équivalent connu : le souffle permanent des contestations républicaines, d'hier comme d'aujourd'hui, emporte le lecteur. « Songez-y bien, qui dit République ne dit pas brouet noir et monnaie de fer, surtout quand il s'agit de notre belle France, songez-y bien, qui dit République ne dit pas guerre à tous, surtout quand elle ouvre son ère par le Manifeste de Lamartine, songez-y bien encore et songez-y beaucoup, qui dit République ne dit pas mort à la Religion, quand pendant les 3 jours, le Prêtre, le Pasteur et le Rabbin ont circulé partout dans leur costume sans une insulte et sans un mot, sans un seul mot blessant, enfin et pour conclure, République ne dit pas pillage quand, au milieu des richesses parisiennes, pas une boutique n'a été pillée. »
« C’est étonnant, c’est démontant, c’est à ne pas y croire tout en voyant, que sera-ce alors pour ceux qui n’auront pas vu ? » « Partons examinons, regagnons la rue Rambuteau. On est aux barricades, des diligences renversées, d’autres voitures, on dépave, il y a des gens comme il faut, ce qui nous frappe d’avantage c’est l’ordre et l’énergie de ces travailleurs volontaires, on dirait que leur pain est au bout, c’est plus que leur pain, c’est l’honneur de ce peuple français sali par le gouvernement et puis assassiné » Pour la première fois, on suit la Révolution de 1848 heure par heure, à travers le Journal d’un étudiant qui sera garde national. Il décrit les journées de février, le suffrage universel, les clubs et les élections, les fêtes et les cérémonies, ses doutes, ses enthousiasmes, ses perplexités… et Hélène. La publication de cet important document inédit offre aux historiens une source nouvelle, à ce jour sans équivalent connu : le souffle permanent des contestations républicaines, d’hier comme d’aujourd’hui, emporte le lecteur. « Songez-y bien, qui dit République ne dit pas brouet noir et monnaie de fer, surtout quand il s’agit de notre belle France, songez-y bien, qui dit République ne dit pas guerre à tous, surtout quand elle ouvre son ère par le Manifeste de Lamartine, songez-y bien encore et songez-y beaucoup, qui dit République ne dit pas mort à la Religion, quand pendant les 3 jours, le Prêtre, le Pasteur et le Rabbin ont circulé partout dans leur costume sans une insulte et sans un mot, sans un seul mot blessant, enfin et pour conclure, République ne dit pas pillage quand, au milieu des richesses parisiennes, pas une boutique n’a été pillée.

 

18 h – Conférence poliorcétique autour de la Révolution de 1848, la révolution la moins sanglante de l’histoire (mouv

ementée) de France. Par Denis Feignier, découvreur et auteur du Journal d’un jeune révolutionnaire​ (Victor Riglet), préfacé par Jean Tulard.

19 h – Buffet

​20h30  – Théâtre : Jeu de Piste, d’après Jean Rigaud, mise-en-scène de David Le Roch, avec David Le Roch et Emilie Chevrillon.

Cet homme qui cherche son chemin dans le noir, est-il le seul survivant d’un cataclysme, ou a-t-il émergé du cliquetis de la machine à écrire entendu auparavant ? Voilà que, dans la lumière, c’est sous l’aspect de l’écrivain au travail qu’il paraît. Très vite, pourtant, le récit qu’il compose fait place à ses propres interrogations existentielles, La figure féminine qui vient, qui va, est-elle réelle ou fantasmée ? Allez savoir ! Mais alors, celui qui plonge dans ses rêves, tout en interprétant  des bribes de l’ouvrage en gestation, est-il le créateur, ou sa création ? Quand, submergé par son imaginaire, l’écrivain se confondra ouvertement avec ses personnages, les spectateurs auront la réponse, et fabriqueront l’histoire selon leur ressenti.

​Tarif : 5 € (sur place, à partir de 20 h)

Dimanche 1er avril, Association Ferme Beaurepaire, Chemin des Sources, Boulogne-sur-Mer.

​Dès 14 heures : des jeux, tous ensemble, un spectacle :

15 h, 15h30, 16 h – Lecture Kamishibaï dont on est le héros par Anne Thunin, Compagnie Onimagine.

Un goûter participatif et des surprises.

Les Rencontres de la Critique et de la Culture sont réalisées par l’association çà & là

info@bdsaintebeuve.fr

www.bdsaintebeuve.fr

çà & là – BP 72 – 62930 Wimereux

 

L’association remercie ses partenaires sans qui ces journées ne pourraient pas se faire :

Conseil départemental du Pas-de-Calais (Médiathèque Départementale 62)

Communauté d’agglomération du Boulonnais

Villes de Boulogne-sur-Mer, Le Portel

L’association Ferme Beaurepaire

ainsi que les bénévoles et le public toujours curieux et n’hésitant pas à donner un coup de main.

Le scribe des origines a été créé par Michel Dhalenne en 2007.

 

 

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